La Figaret de Marion Graux
Pour la saison Automne/Hiver 2022, la Maison a proposé à des hommes et des femmes, symboles de nouvelles réussites françaises, de s’approprier la chemise Figaret. Une toile blanche pour exprimer leur créativité. Marion Graux, artiste potière redonnant à l’art de la table une vraie noblesse, s’est inspirée des matières brutes présentes dans son atelier et a choisi pour base une popeline craquante.
Bonjour Marion, pourriez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Marion Graux, je suis céramiste, depuis 12 ans, je fabrique de la vaisselle pour les restaurants et mon travail est très lié à la nourriture, au repas, au plaisir de manger et de fabriquer des objets du quotidien qui donnent du soin, qui nourrit un certain art de vivre et un plaisir des objets qui nous entourent et avec lesquels nous vivons.
Avec cette initiative, comme une suite logique de la collaboration « 3 femmes – 3 chemises », la Maison Figaret poursuit sa célébration des nouvelles formes de réussite et met en lumière des métiers artisanaux, partageant avec Figaret le geste du beau.
Vous êtes céramiste, quel a été votre cheminement de vie pour le devenir ?
J'ai fait des études d'arts appliqués et de mode (l'ESMOD). Ensuite j'ai travaillé dans la presse décoration notamment au journal ELLE, où à l'époque la déco était mêlée au stylisme culinaire. Il y a 14 ans j'ai décidé d'arrêter et de me former à la céramique. J'ai passé un CAP de tourneur et puis petit à petit, j'ai installé mon atelier et j'ai très rapidement travaillé directement avec les restaurants.
«IL Y A VRAIMENT UN ASPECT MAGIQUE À POUVOIR CONCEVOIR UN VÊTEMENT À MON IMAGE. JE L'AI ENVISAGÉ COMME UNE CHANCE, UN GRAND PLAISIR. C'EST UN MODÈLE QUE J'AI VOULU GAI ET ÉNERGIQUE, QUI PEUT ÊTRE PORTÉ DE MILLE FAÇONS POUR ÊTRE CHIC ET FÉMININE. JE L'IMAGINE PORTÉE UN PEU OUVERTE AVEC UN PANTALON SIMPLE ET DU ROUGE À LÈVRES »
Nous vous avons sollicitée pour dessiner votre chemise Figaret. Qu’est ce qui a guidé vos réflexions ?
Le plaisir de pouvoir concevoir un vêtement à mon image, de même que je trouve très satisfaisant de fabriquer l’assiette dans laquelle on mange. J’ai trouvé hyper excitant de pouvoir imaginer ma propre chemise.
Il y a vraiment un petit côté caprice, magie. C’est un super cadeau de m’avoir proposé ça, et c’est très jouissif de pouvoir prétendre signer une chemise. Donc je l’ai vraiment envisagé comme une chance, un grand plaisir.
C’était évident de dire oui.
Vous avez choisi une couleur atypique : pourquoi?
J’ai choisi très précisément un rose géranium qui tire vers le corail. C’est une couleur de blush, une couleur qui est hyper solaire, qui fait penser aux vacances, qui fait penser au bronzage, qui fait penser à l’heure du soir l’été quand le soleil est rasant et que tout devient doré.
C’est une couleur qui donne bonne mine donc pour moi c’est important. Dans mon travail je suis très sensible aux carnations. Donc cette recherche était au cœur du projet.
Parlez-nous du nom de cette chemise...
J'ai souhaité baptiser ma chemise Anouk : une déclaration d’amour à ma fille ainée.
Le rose géranium de cette chemise est idéal pour mettre en valeur le bronzage au sortir de l’été.
C’est aussi un choix malicieux : ce rose hyper solaire est une couleur qui convient à toutes les carnations. Effet bonne mine assuré !
« Pour ce projet « La Figaret de... », nous offrons notre chemise comme une toile blanche et avons proposé à Marion de se l’approprier, apportant son univers créatif et son élégance innée à ce modèle « Anouk » »
Eléonore Baudry
Avec quoi allez-vous porter cette chemise ?
Pour l’avoir déjà portée, beaucoup, elle fonctionne aussi bien sur un maillot pour aller déjeuner qu’avec un jean, rentrée dans un pantalon large ou sur un legging pour aller au yoga. En fait elle est ultra tout terrain... Mais si je devais choisir ma façon préférée de la porter, ce serait très ouverte et manches relevées sur un pantalon un peu soir avec un joli collier. Et puis voilà, on a bonne mine forcément.
La Figaret de Marion Graux
La douceur d’une collaboration, bonne mine
Je découvre